Eraslan Dogu-Kaan
Égyptologie et humanités numériques

, par Agnès

Thèse de doctorat soutenue en 2022
Direction : Michel Chauveau et Marc Bui
École doctorale : EPHE, ED 472

Également attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche à l’EPHE.

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Intitulé de thèse :
Égyptologie et humanités numériques

Projet de thèse :

Par nature notre projet concerne plusieurs domaine à la fois dans l’histoire ancien et à la fois dans l’informatique. En ce qui concerne l’histoire ancien, il comprend l’échange entre les Grecs, dans ce cas les Milésiens, et les Egyptiens. Cet échange est visible à la fois dans la culture matérielle, et les sources textuelles. Pourtant l’époque sur laquelle on travaille se caractérise par un ambiguité fondamentale sur la terminologie concernant l’identité culturelle des gens qui ont contribué à cet échange. On essaie donc un approche comparatif entre l’histoire d’égypte à la basse époque avec celle d’histoire milésienne. Le premier point révélateur sur la question de ces échanges est de noter que les relations à l’époque saite correspond à l’expansion coloniale de Milet et que fort probablement le réseau maritime considérable des Milésiens est lié à une collaboration entre les Lydiens et les Egyptiens. Le deuxième point est que l’arrivé de l’empire achéménide à l’Anatolie semble de produire une stabilisation dans les jeux de pouvoir à l’échelle régionale, et d’ouvrir la connaissance géographique d’une vaste région, celle du territoire d’Empire Achéménide, aux géographes Milésiens. La documentation, nécessaire pour savoir comment les grecs auraient pu utiliser cette nouvelle connaissance, dépasse le cadre de notre thèse.
De côté égyptien, ça devient plus en plus difficile de tracer les Milésiens dans la documentation épigraphique. Par contre il devient plus visible dans la documentation numismatique, et céramique. Pourtant cela ne permet pas à nous d’avancer sur ce qu’on avait déjà affirmé.

On a aussi beaucoup travaillé sur des technologies et méthodologies numériques appliquées à l’Histoire Ancienne. Notamment, on a transformé l’algorithme de Seam Carving pour des images à un modèle paramétrique, qui nous a permis de l’utiliser en tant qu’un composant apprénable. L’outil PointCarver est utilisable maintenant pour la labellisation des données.
On a développé un chaîne de traitement complète pour faire des détections d’objets sur des documents anciens. Il comprend un bricolage des outils à source libre.
On a aussi travaillé sur l’encodage des différents langues anciens.
On a aussi développé un visualiseur pour ’Polynomial Texture Maps’, avec la capacité de manipuler la lumière en temps réel grace à l’api de OpenGL.