L’héritage germanique dans l’approche du décor antique
H. Eristov, F. Monier (dir.), 2014

, par Agnès

Hélène Eristov, Florence Monier (dir.), L’héritage germanique dans l’approche du décor antique, 2014


Actes de la table ronde organisée à l’École normale supérieure le 23 nov. 2012

Présentation

L’Antiquité est vue avec un présupposé : la prééminence de l’art grec.
Avec la fondation à Rome, en 1829, de l’Institut de Correspondance archéologique, ancêtre du DAI (Deutsches archäologisches Institut), un outil de communication scientifique européen diffuse non seulement les nouvelles découvertes, mais aussi la rigueur d’une méthode historique et philologique. Cette méthode s’inscrit dans un courant de pensée qui institue l’histoire de l’art comme discipline et tend à définir le concept de style qui aura une large fortune dans l’approche de la peinture pompéienne.
La rencontre à l’ENS en 2012 d’archéologues, de germanistes et de spécialistes de l’histoire des idées a permis de retracer le parcours européen de certaines figures marquantes, de mettre en évidence le rôle des encyclopédies, de revenir sur les présupposés et les outils sur lesquels reposent nos disciplines et qui ont connu une plus large diffusion sous la forme d’encyclopédies.
La publication de cette table ronde rassemble une douzaine de contributions internationales.
Les interventions filmées sont en ligne sur le site Savoirs ENS de l’École normale supérieure.

Die Geschichte der antiken Malerei wird seit dem 18. Jahrhundert durch deutsches Gedankengut geprägt. Seit Winckelmann sah man die Kunst der Antike unter einer Prämisse : der Überlegenheit griechischer Kunst. Das 1829 gegründete “Institut de Correspondance archéologique”, Vorläufer des heutigen Deutschen Archäologischen
Instituts (DAI), verbreitete als Instrument wissenschaftlicher Kommunikation in Europa nicht nur neue Entdeckungen, sondern auch eine strenge historische und philologische Methode. Diese Methode bestimmte die Geisteshaltung, mit der die Kunstgeschichte als Disziplin eingerichtet wurde, und sie führte zu dem Stilbegriff, der für die Erforschung der pompejanischen Wandmalerei große Bedeutung haben sollte.
Das 2012 im ENS in Paris veranstaltete Treffen von Archäologen, Germanisten und Historikern ermöglichte es, den europäischen Weg einzelner markanter Persönlichkeiten nachzuzeichnen, die Rolle der Enzyklopädien zu veranschaulichen, auf die Voraussetzungen und die Instrumente zurückzukommen, die unseren Disziplinen zugrunde liegen, und die in enzyklopädischer Form eine größere Verbreitung
fanden.
Die Publikation dieser table-ronde vereint ein Dutzend internationaler Beiträge.

Sommaire

Avant-propos, par Michel Espagne.
 
Introduction – Où il est question de style, par Hélène Eristov.
 

  • Irene Bragantini, La pittura a Pompei nell’opera di August Mau,Geschichte der decorativen Wandmalerei in Pompeji (Berlin 1882) : note di lettura.
  • Agnes Allroggen-Bedel, Antike Wandmalerei : im Schatten der griechischen Plastik.
  • Sandrine Maufroy, La place du décor antique dans les “encyclopédies” des sciences de l’Antiquitépubliées en Allemagne (1750-1880).
  • Isabelle Kalinowski, Peinture murale, plastique et architecture selon Gottfried Semper.
  • Nicole Blanc et Françoise Gury, Le rôle de la photothèque du DAIR dans le développementdes études iconographiques au XXe siècle.
  • Élisabeth Décultot, Restituer Polygnote. Le débat autour des peintures murales de Delphes dans l’Allemagne de 1800.
  • Delphine Burlot, Une passion flouée : la margrave de Bayreuth et la peinture antique.
  • Irina V. Tunkina, Rostovtzeff à la croisée des archéologies russe et allemande avant 1914.
  • Julia Valeva, La science historique allemande et les débuts de l’étude de la peinture murale antique en Bulgarie.
  • Eric M. Moormann, L’approche du décor antique par l’ “École hollandaise”.
  • Michel E. Fuchs, Peintures murales et mosaïques romaines vues du limes germanique.
     
    Notices biographiques des auteurs.